Chers amis adhérents,

A chaque mois sa petite note tantôt positive, tantôt négative. Le mois dernier, je m'inquiétais de la baisse préoccupante de la fréquentation du mois de septembre ... Ce mois-ci, je serai plutôt rassurant : le mois d'octobre a rejoint les chiffres de l'année dernière qui avaient été un excellent résultat. Bien ! L'autre sujet de satisfaction concerne l'appel au bénévolat qui a dépassé toutes nos espérances : si ça continue, le nombre des bénévoles va rejoindre celui des adhérents !
Voici une liste (préliminaire ...) des nouveaux prénoms auxquels vous devrez vous habituer : Sophie, Yasemin, Dominique, Martine, Nicole, Pascale, Andrée, Françoise.
En plus, on retrouve un peu tous les âges, ça fait plaisir ! Seule ombre au tableau, la parité est loin d'être atteinte : sur la liste des bénévoles potentiels, on trouve seulement 4 hommes sur la petite trentaine de noms. Ca nous changera de la représentation à l'assemblée nationale et au gouvernement !
Bien sûr, la disponibilité de chacun(e) n'est pas la même mais on devrait petit à petit arriver à l'objectif de pouvoir avoir 2 bénévoles durant chaque permanence. Pour cela, il nout faudrait une quinzaine de personnes disponibles au moins une demi-journée par semaine.
C'est bien sûr encourageant pour la MCE mais c'est encourageant tout court ! Cela veut dire que dans notre société de plus en plus individualiste, il se trouve des femmes et des hommes qui ne se découragent pas et savent donner de leur temps pour aller modestement au bout de leurs idées et de leurs valeurs.
Alors promis, j'arrête de larmoyer : "You know what ? I'm happy !"

Pierre

"Nourrir les villes : un enjeu pour demain" : c'est le film qui avait été choisi par Evaleco et ses partenaires (MEDS, Citoyens et la MCE) ce 24 Octobre. La photo ci-contre reflète le débat mené ici par Geneviève devant une assistance intriguée par ce film qu'on peut regarder de manière très paradoxale. En effet, l'agriculture urbaine sera indéniablement une solution d'avenir pour nourrir les villes mais suivant quel modèle : cultures et élévage industriels intensifs ou jardins "bio" partagés ? La réponse est implicite pour nous mais peut-être pas par tout le monde et c'est là le véritable problème !


Vincent Laget est apiculteur à Tanneron, commune rurale proche de la côte méditerranéenne et de Mandelieu, connue pour ses collines couvertes de mimosas.
Sa miellerie se situe dans les collines qui bordent le lac de Saint Cassien et les gorges de la rivière Siagne, à l’écart des zones urbanisées, dans un environnement préservé.


Voici l'implantation de ses ruches :
Mandelieu (Alpes Maritimes)
Au pied du massif de l’Estérel, les abeilles attendent les premiers beaux jours dans leurs ruchers d’hivernage proches de la mer méditerranée.
Massifs côtiers de l’Estérel et du Tanneron
Dès le mois de mars, les abeilles butinent les romarins dans les maquis de bord de mer et bientôt récoltent nectars et pollens colorés des bruyères arborescentes, des cistes et des lavandes maritimes.
Montagne des Alpes Maritimes et du Haut Var
Mai, les ruchers quittent les massifs côtiers et prennent de l’altitude, les uns en quête de nectars de thym, de fleurs d’alpage, de lavandes sauvages, les autres récoltent les miellats forestiers de pin sylvestre, de chênes ou de sapin.
Haute Provence
Juillet : la floraison des lavandins provoque la migration des ruchers provençaux vers le plateau de Valensole.
Août et Septembre, après les miellées d’été, les bergers d’abeilles ramènent leurs ruches vers la moyenne montagne
Maquis et garrigues
Octobre, les abeilles transhument une dernière fois vers la douceur des landes maritimes où fleurit encore la blanche clochette de l’arbousier


La gamme de ses miels témoigne du parcours de transhumance provençal traditionnel, mais aussi de la volonté de rechercher, en marge de ce parcours, des nectars confidentiels aux récoltes le plus souvent peu abondantes, mais qui privilégient la singularité, l’étendue et l’intensité aromatiques des miels.

En boutique, vous les trouverez en pots de 500g ou 1kg : acacia, bruyère, châtaignier, collines Tanneron, maquis, garrigues, lavande, montagne, Mercantour, prairie, tilleul, pin, sapin, ...

Une douzaine de personnes ont fait le voyage à Tanneron pour découvrir l'antre de Vincent, l'un de nos 2 apiculteurs que nous soutenons en distribuant son miel dans notre boutique.
Ce 15 Octobre était l'une de ces belles journées ensoleillées que nous avons connues durant ce mois.
En à peine un peu plus de 2 heures de temps, qu'est-ca qu'on apprend comme choses ! Cela nous conforte dans l'idée que nous devrions organiser plus de visites comme celle-ci, tant elles nous montrent combien l'échange direct avec nos petits producteurs et la passion visible qu'ils ont pour leur métier sont une des clés essentielles de notre action.

La désoperculation, vous connaissez ? Non, ça ne fait pas mal ! C'est même un jeu d'enfant, comme vous pouvez vous en rendre compte.Cela consiste à retirer les opercules de cire à l'aide du couteau adéquat afin que le miel contenu dans les alvéoles puisse être extrait.
Ici, c'est du miel de lavande qui est contenu dans les cadres qu'il a récupérés dans les ruches déposées dans la région. Cette lavande peut être sauvage ou cultivée comme par exemple autour du plateau de Valensole.
Recueillie dans un bac, cette cire sera réutilisée pour recréer de nouveaux cadres de même que le miel dont elle est gorgée. Tous les enfants se sont essayés à cette opération (avec l'accord des parents !).
Les cadres ainsi libérés passent à la centrifugeuse et le miel coule à flot. On s'est beaucoup retenu pour ne pas passer notre temps à tremper le doigt dedans ...


Vincent nous a bien sûr beaucoup parlé de son métier et des démarches qu'il effectue en ce moment pour être mieux reconnu de sa clientèle. La première étape est atteinte aujourd'hui : pouvoir étiqueter son miel IGP (Indication Géographique Protégée). L'aire géographique est délimitée. L’IGP Miel de Provence s’étend sur les 6 départements de la région Provence Alpes Côte d’Azur, le sud de la Drôme et la partie orientale du Gard. Il s’agit d’un territoire de maquis et de garrigues.
Les ruches sont situées dans l’aire géographique de production. Une fois récolté, le miel peut être extrait et conditionné en dehors de cette aire, avant sa commercialisation.
La deuxième étape serait de pouvoir apposer l'étiquette "bio" sur ses pots de miel. Pour nous qui le connaissons bien, voir sa façon de travailler suffit à lui accorder cette reconnaissance officieuse. Il est en train d'évaluer sur certaines de ces ruches les conséquences des recommandations dites "bio", comme par exemple, les traitements contre les parasites des ruches (le varroa est un redoutable prédateur). Il en tirera des conclusions qu'il ne manquera pas de nous communiquer.


La période des fêtes de fin d'année approche et l'opération CARESS pilotée par MEDS (Maison de l'Economie et du Développement solidaires) étend son offre à cet effet : des coffrets à offrir ou à s'offrir, pour les Comités d’Entreprises, les Mairies, les Associations, les Collectivités et autres professionnels ainsi que pour les Particuliers.
La MCE propose plusieurs "paniers" avec un florilège de ses peoduits équitables et locaux.
Merci à chacun de vous de faire connaître ce catalogue que vous pourrez consulter en cliquant ci-dessous.

Catalogue CARESS


La fin d'année approche et la disponibilité des produits de saison évolue : les fromages de chèvre et de brebis ont disparu de nos rayons. Il faudra attendre le printemps prochain pour les voir réapparaître. Les oeufs et les pommes de terre demeurent.
Les pommes sont en plein "boum" : quand on entre dans la boutique, elles parfument agréablement l'ambiance. Mais à la MCE, "il n'y a pas que de la pomme !" (les cinéphiles apprécieront), les panettones vont bientôt arriver et il y a des produits nouveaux comme du rhum. Ce Rhum blanc de chez ETHIQUABLE est issu d’un terroir réputé en Haïti. La région de Maïssade et la typicité de son sol, de son climat et de sa canne à sucre produit un rhum recherché par les Haïtiens. Ce Rhum blanc équitable et bio est réalisé par le Mouvement Paysan Papaye en Haïti.
On a aussi comme nouveautés du confit de fleur de violette, de la tapenade au piment. Côté Artisanat, des commandes sont en préparation pour la fin d'année et on a déjà des dessins plastifiés de notre célèbre Momar qu'on vend à 9,50€ pièce.
Décidément, il se passe toujours quelque chose à la MCE ...